mardi 17 avril 2012

Le Chiffre possède la ville

Comme je le disait, le Chiffre possède la ville de Bordeaux et le fait savoir pour marquer son territoire et ainsi mettre en garde d'éventuels ennemis (La Franc-maçonnerie parmi d'autres)

Voici donc une petite compilation des différents objets sur lesquels le Chiffre a apposé sa marque :
(Je compte sur vous pour m'aider à compléter ces photos)

Tout d'abord, les luminaires : 
(Sur le pont de pierre)


Les barrières de sécurité (au cas ou quelqu'un s'amuserai à les voler...) 



Les bornes

Sur les panneaux de rue

Et carrément sur les médaillons indicateurs du chemin de Saint Jacques de Compostelle!


 Peut être le Chiffre espère t'il ainsi se propager jusque là-bas...


vendredi 13 avril 2012

La fontaine des Trois Grâces

Pour commencer je me suis dis que la fontaine des trois Grâces illustrait bien ma théorie ^^

Comme je le disait, la fontaine de Bordeaux a été faite suivant le monument funéraire d'Henri II, comme hommage au fondateur du Chiffre.


 Voici donc le monument funéraire d'Henri II de Germain Pilon, conservé au Louvre.

 Et la fontaine des trois Grâces de Bordeaux de Visconti. Il y a comme un air de famille non?

Et c'est donc sur le socle de la Fontaine qu’apparaît le sigle du Chiffre.



Soit dit en passant, c'est une très belle fontaine...

mercredi 11 avril 2012

L' histoire du Chiffre


Voici donc l’histoire du Chiffre Bordelais*


Tout commence en 1547 lorsqu’Henri II accède au trône de France et prend comme emblème les 3 croissants. Associés à sa devise : « Totum impleat orbem » : jusqu'à ce qu'il (le croissant de lune) remplisse l'orbe tout entière (la gloire du roi irait en croissant jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde) ils symbolisent le rayonnement de la puissance du roi.

En 1548, la population de Bordeaux se révolte contre le roi, suite à la hausse de la gabelle. Le roi Henri II ordonne au connétable Anne de Montmorency une répression exemplaire. La cité perd ses privilèges. Elle est désarmée, verse une amende et son parlement est suspendu.

C’est à la suite de ces évènements qu’Henri II crée l’Ordre du Chiffre. Cette secte  a pour but avoué de contrôler la ville (mission qu’elle accomplira  avec succès puisqu’en 1549, Henri II amnistie la cité) mais la vrai raison est l’instauration d’une élite, toute dévouée au roi, qui façonnera la ville à son image pour mieux asseoir sa domination sur le monde et qui servira de point de départ à son rayonnement.
Le Chiffre utilisera le Collège de Guyenne pour former son élite ainsi que placer des membres dans tous les domaines et rayonner à plus grande échelle. Le premier membre du Chiffre célèbre, sorti de ce collège sera Michel de Montaigne, qui deviendra maire de bordeaux en 1585.

Dans les années 1650, la bourgeoisie bordelaise, menée par des membres du Chiffre, s’oppose à montée de pouvoir de Mazarin lors de la Fronde. La paix rentrera dans l’ordre lorsque le roi Louis XIV reprendra les choses en main et instaurera son règne du roi soleil, basé sur le rayonnement du pouvoir, une valeur chère au Chiffre Bordelais.

A partir du milieu du XVIIème siècle, le Chiffre continue son œuvre d’expansion et Bordeaux devient  le premier port du royaume, puis l’un des centres urbains les plus importants, provoquant une construction navale conséquente  et de qualité. Le port de la Lune devient alors l’une des significations du symbole du Chiffre, puisque c’est de celui-ci que partiront les navires de commerces, enrichissant considérablement la ville et par extension accroissant toujours le pouvoir du Chiffre. En effet, les corsaires bordelais sont tous au service du Chiffre et étende sa domination aux mers puis jusqu’au nouveau monde, où ils vont instiller la philosophie de cette secte.

 Au XVIIIème siècle, le Chiffre Bordelais connait son apogée, les archevêques, les intendants et les gouverneurs, installés par le roi et membres du Chiffre, embellissent la ville pour que toujours sa gloire soit plus grande. Des portes fortifiées, des arcs de triomphes, l’opéra puis la fameuse place de la bourse magnifient Bordeaux.
En 1869, la fontaine des Trois Grâces, hommage à Henri II puisqu’elle n’est pas sans rappeler son monument funéraire, remplace la statue équestre du roi et rappelle l’origine du Chiffre.

Au fil du temps, et surtout suite à la révolution et au déclin de la monarchie, le Chiffre Bordelais se consacre de plus en plus à la gloire de la ville. Son idéal a glissé de la gloire d’Henri II puis de la monarchie à la gloire de Bordeaux.
En effet, aujourd’hui le chiffre est repris pour le compte de la ville : son logo qui marque discrètement (enfin plus ou moins) tout ce qui appartient à la ville et par extension à la  secte. Le Chiffre Bordelais, toujours présent,  travaille sans faillir au rayonnement de Bordeaux : en 2007 elle rentre au Patrimoine mondial pour toujours plus de rayonnement et de prestige.

Et je viens d’apprendre que Bordeaux est le site de la première implantation de la technologie APS pour tramway et que, se targuant d’avoir été béta-test, la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) demande des intéressements à Alstom pour chaque kilomètre d’APS vendu. Je reconnais bien là la patte du Chiffre, être toujours à la pointe et rayonner.


L’emblème du Chiffre Bordelais, l’emblème du roi, figurera sur tout ce qui se rapproche de près ou de loin à cette secte. En effet, on le retrouvera entre autres, sur le dos et les plats des reliures des livres de prix décernés par le collège de Guyenne. Puis sur les murs de la ville, fontaines, immeubles, mascarons, pleins de signes discrets marquant la possession de la ville par le Chiffre, comme un jeu en réponse à la marque de la franc-maçonnerie. Et aujourd’hui  grâce à la vitrine offerte par la mairie de Bordeaux, le logo ne se cache plus et s’expose sur tout événement ou possession de la municipalité et donc du Chiffre Bordelais.

*Je tiens à préciser qu’en dehors des références historiques (tant d’histoire de France que de Bordeaux) le contenu de ce texte est issu de mon imagination et ne pourrait être considéré comme authentique.

Les trois croissants ou la récurrence de Bordeaux


Qui n’a jamais vu le logo de la ville de Bordeaux lors de ses balades en ville ?
Moi ce qui m’a surtout frappé c’est la récurrence de ce signe, il est partout !!! Une fois que l’on en voit un, notre regard est accroché par ces trois croissants quelque soit l’endroit où il se pose.

Ma curiosité piquée, j’ai donc fait des recherches sur ce logo, sa signification et pourquoi donc Bordeaux a-t’elle besoin d’apposer son signe partout !